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COME WITH ME COME WITH ME | WE'LL TRAVEL TO INFINITY
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COME WITH ME COME WITH ME | WE'LL TRAVEL TO INFINITY
25 novembre 2007

" POUM CHAK "

MR HYDE

on traîne l'air des BB Brunes dans une poche du jean. devant on a les vieilles godasses cradingues qui flirtent avec les feuilles mortes. les idées et les images viennent à cette musique de midinette. que putain, ça collerait bien à cette dernière fois où tu avais eu confiance en toi. qu'on est pas si ridicule que ça, de ne faire que jouer, rire, boire et danser puisque d'autres ne font que chanter ce qu'on fait presque d'instinct parce qu'on a cru bêtement que jeunesse rimait avec ivresse. mais pour l'heure, on s'aime et on s'amuse. et on en a rien à foutre. on prend du " je " pour un " on " collectif, et on rejette la faute sur ce groupe, puisque de toute façon, on est déjà tous blasés et désenchantés. alors à quoi bon.

" un coup de vent pour qu'en deux je me casse, je me demande chaque lendemain quel est cet homme qui, la nuit, me fait boire pour un rien "

y'a des moments comme ça ou en fait on a tellement l'impression d'être sûre de soi que, ouais c'est clair, les gens doivent avoir envie de nous fracasser tant t'as l'air prétentieux et arrogant. on passe les endroits qu'on avait déjà vus la nuit dernière, mais d'une autre façon. à droite, là j'avais posé mon cul parce que le sprint à la lumière des bagnioles et des lampadaires ça a l'air de crever un peu plus que la normale. un peu plus loin vers la gauche c'est la poubelle où l'ami s'était arrêté pisser alors qu'on avait beau lui dire que même alcoolisé, ça dispensait pas d'être civilisé.
dans un vieux souvenir d'automne on repense au simple plaisir d'une main posée sur le ventre. et là, la certitude se déglingue et on récupère sous son aile un peu de solitude perpétuelle.


PERDUS CETTE NUIT

mais l'automne c'est vraiment la meilleure des saisons. tu peux justifier le spleen par le mauvais temps ambiant. personne ne peut t'en vouloir, le temps est incertain, du coup tu sais plus comme te sapper et tu sais plus comment te saquer. c'est à ce moment-là que merde, il ferait bon faire la fête. parce qu'il fait nuit plus tôt et qu'on lâche les masques plus vite. qu'on ne se cache plus, timide, derrière des regards vaguement contrôlés. à la nuit tombée, on se cache sous la masse de cheveux et on regarde de bas la personne que l'on n'approchera pas. et l'alcool nous aidera à tout prendre à la légère, comme une sorte d'excuse ou au contraire à tout prendre au sérieux comme s'il était nécessité de philosopher. ça anesthésiera aussi et le prochain jeu sera de compter le nombre de bleus le matin au réveil et de savoir quand ils ont pu arriver sur la paume de la main gauche, sur le revers de la droite, sur chacun des deux genoux, la cuisse droite et l'intérieur du bras gauche. ça fera des photos en plus, des trucs à raconter, une sorte de fierté parce qu'on résiste à la violence physique. pour le reste, les futilités d'un soir qui crée des souvenirs qu'on distille dans du mauvais vin, on en chialera, gamine d'avoir trop attendu.

" on s'est loupé de peu je crois, je ne comprends pas. pour nous deux c'est terminé, que nous deux rien ne va. j'avais tellement envie de toi, je ne comprends pas non, je ne comprends pas non. "

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Commentaires
A
jadore !! je suis fan !! cest magnifique !!! je ne dis pas ça parce que j'ai bu du vin et parce que je me reconnais totalement dans ce que tu dis hein ;) !!!
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